Landes ou Pays Basque ! Séjour à Seignosse très pimenté

Nous étions 43 à prendre la direction du Sud ce 19 septembre (séjours seniors en vacances) et arriver à Seignosse par 31 degrés dans ce superbe village « Belambra » avec ses jardins, sa piscine, ses logements, situé au pied d’une dune le protégeant de l’océan.

Après une matinée de repos, nous partons pour le col d’Ibardin, ses beaux points de vue et achat de produits détaxés. Puis direction Arcangues pour la visite de ce village typique où vécut Luis Mariano, arrêt sur sa tombe toujours fleurie plus de 50 ans après sa mort ; sa stèle de grès emblématique des cimetières basques. Puis visite de l’église à l’architecture typiquement basque avec ses deux galeries de bois. Arrêt sur la place du village, sa mairie et son fronton pour les joueurs de pelote basque. Nous découvrons maintenant la « Villa Arnéga » à Cambo les Bains, demeure de Edmond Rostand achevée en 1906, de style Basque, elle domine ses jardins Anglais et à la Française.
Décors intérieurs somptueux comme un théâtre, maison d’avant-garde dotée d’un confort moderne (électricité, chauffage, salle d’hydrothérapie...) devenue monument historique en 1995.
Découverte de Espelette renommée pour ses piments. Balade autour des lacs landais bordés de magnifiques villas de style Basque et art déco.

villa arnega 23

La météo nous permettra de prendre le train à crémaillère (de 1924) pour accéder au point culminant de la Rhune à 905m d’altitude. Au sommet, des panoramas à perte de vue sur la chaîne Pyrénéenne et la côte de San Sebastian.
Après un passage par Hendaye, sa plage, son casino et son port de plaisance, nous passerons la frontière espagnole pour arriver à Fontarabie. Ce village de pêcheurs aux maisons très colorées et balcons de bois fleuris, méritait que l’on s’y arrête. Nous apprendrons que le mariage civil de LouisXIV avec l’Infante d’Espagne y fût célébré. Mariage par procuration en l’absence de Louis XIV….
Notre déjeuner se fera dans une cidrerie, chacun se servira au tonneau pour déguster un cidre appelé jus de pomme, breuvage accompagné de côtes de bœuf à volonté…
Nous poursuivrons vers Saint Sébastian par la corniche basque espagnole, puis visiterons cette ville de la communauté autonome basque espagnole, ses ponts, sa vieille ville, ses églises, la place de la constitution (évocation des fêtes locales), son port et sa mairie.
Toujours en passant cette frontière naturelle qu’est l’Adour, nous nous rendrons à St Jean de Luz, ville où Louis XIV célébra son mariage religieux le 9 juin 1660. l’église Saint-Jean-Baptiste est riche de ses galeries en bois, de son retable de style baroque qui regroupe une vingtaine de statues. Le faste de cette église est à l’image du « Roi Soleil ». Les « cagots » intouchables du moyen âge y ont été longtemps persécutés.

eglise basque 23Nous terminerons notre séjour par une balade dans la montagne avec deux nouveaux guides. Il sera à nouveau question de la culture basque, ses traditions, du poids de la « Maison basque », son héritage à l’aîné(e) et des devoirs dus au reste de la famille. Lors de cette journée nous verrons ces paysages si verts (très arrosés)  des champs de maïs, des piments d’Espelette, des fougères coupées pour le fourrage, des troupeaux de moutons (pour le fromage) et enfin des Pottoks (poneys très robustes vivant à l’état semi-sauvage).

Nous passerons par les magnifiques cités d’Ainhoa, Espelette : leurs maisons classées du XVIIème, maisons à colombages souvent de couleur rouge (sang de bœuf), mais aussi verte et bleue.
Nous déjeunerons à Zugarramurdi, village des sorcières Navarraises. Leur histoire nous sera savamment contée : au début du XVIIème, 700 d’entre elles(trop savantes) furent arrêtées, torturées, des dizaines furent brûlées vives, des centaines emprisonnées à Bordeaux. De nos jours sont accrochés des balais de sorcières sur les façades des maisons de famille martyrisées.
Nous quitterons cette région aux paysages magnifiques, nichée entre mer et montagne la tête remplie d’images et de connaissances sur son histoire, sa culture forte où perdure la tradition (sa langue) ses églises richement décorées, son habitat si typique, son sport (la pelote), le Makhila (bâton de marche).
Notre guide Natacha aura su nous transmettre toute cette histoire. Nous n’oublierons pas sa « basquitude » et son caractère emporté parfois.

Anne-Marie Marchand

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